Le Bourgeois gentilhomme paye les titres que lui donne un complaisant mercenaire, c’est ce qu’on voit tous les jours ; mais il avoue qu’il les paye, voilà pour le Monseigneur ; c’est en quoi il renchérit sur ses modeles. […] La licence s’étant également glissée dans toutes les autres troupes de comédiens, le parlement refusa pendant long-tems d’enregistrer leurs lettres patentes, & il permit seulement en 1596 aux comédiens de province, de joüer à la foire saint-Germain, à la charge de payer par chacune année qu’ils joüeroient, deux écus aux administrateurs de la confrairie de la passion.