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68. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Il définissait un médecin, « Un homme que l’on paie pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. » Molière pensait de la médecine ce qu’en ont pensé les plus graves philosophes, les plus justes appréciateurs des opinions humaines. […] Jamais la pédanterie, l’entêtement de l’esprit de secte et de système, la manie de se payer de mots et d’imposer aux autres et à soi-même par un absurde galimatias, n’avaient autant décrié les gens de cette profession.

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