Il définissait un médecin, « Un homme que l’on paie pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. » Molière pensait de la médecine ce qu’en ont pensé les plus graves philosophes, les plus justes appréciateurs des opinions humaines. […] Jamais la pédanterie, l’entêtement de l’esprit de secte et de système, la manie de se payer de mots et d’imposer aux autres et à soi-même par un absurde galimatias, n’avaient autant décrié les gens de cette profession.