Supérieur à tout par la raison, Molière n’a payé aucun tribut aux travers de son siècle. […] On souffre sans doute de voir un amour comme le sien, aussi vrai, aussi passionné, payé de tant de perfidie; mais n’est-on pas aussi un peu en colère de le lui voir si mal placer? […] Croyez-vous, par exemple, que celui qui aimerait, moins pour la beauté de la figure que pour les autres beautés de l’âme, ne serait pas plus scrupuleux et plus susceptible dans sa jalousie s’il avait à soupçonner sa maîtresse de quelque infidélité, et qu’il se contenterait de lui dire, après les vaines défaites dont elle l’aurait payé : Ah !