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92. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Les pauvres comédiens de l’Illustre Théâtre repassèrent-ils la Seine, comme on le dit communément, et retournèrent-ils jouer au faubourg Saint-Germain, carrefour Buci, dans un jeu de paume dit de la Croix-Blanche ?  […] Malheureusement la pauvre enfant ne sait pas lire. […] En cette année 1658, deux représentations furent données au profit des pauvres de l’Hôtel-Dieu de Rouen : l’une le 20 juin, qui produisit 77 livres 4 sols et 7 deniers ; l’autre le 21 août, qui produisit 44 livres 15 sols. […] Celui à qui ces choses sont arrivées ne fut certainement pas un pauvre hère, faisant son métier de moqueur à ses risques et périls, exposé à la vengeance et craignant le désaveu. […] Le plus connu est relatif à ce pauvre comédien nommé Mondorge, à qui il fit donner par Baron vingt-quatre pistoles et un habit de théâtre qui avait coûté deux mille cinq cents livres.

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