Ainsi Molière est donc non seulement parisien, mais bourgeois de Paris, et l’on doit le rapprocher non pas de Rutebeuf ou de Villon, pauvres hères, mais bien de Boileau, de Voltaire, ou de Regnard. […] Lorsque l’on considère qu’à dix-huit ans Madeleine — qui faisait probablement partie de la troupe du Marais — avait économisé cinq ou six milles livres ; qu’elle était fille d’une mère qui n’avait pas mis ou ne devait pas mettre au monde moins d’une douzaine d’enfants, et d’un pauvre huissier à la table de marbre, on est assez renseigné sur les origines de son pécule, et sur le sort de sa vertu ! […] Il y avait grande foule de peuple, et l’on a fait distribution aux pauvres qui s’y sont trouvés de 1 000 à 1 200 livres, à chacun cinq sols. » II. […] En voici le sujet : un vieux barbon, cacochyme, couvert de gale et d’emplâtres, s’est mis en tête d’épouser une jeune fille aussi pauvre que noble dont le père, enchanté de l’alliance, l’a accepté pour gendre.