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20. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Félibien s’extasie sur ces dialogues « si tendres et si amoureux, » sur celte admirable musique de Lulli « où il n’y a rien qui n’exprime parfaitement toutes les passions. » En effet, c’est très-beau, et c’est peut-être ce que notre théâtre possède de meilleur et de plus antique dans ce genre. […] Le moraliste doit protester avec Boileau635 contre l’influence de ce plaisir qui amollit les âmes et les prépare tout doucement à succomber au premier assaut de la passion. […] Certes il a vu dans la cour qui, tout en l’applaudissant, lui fournissait des types pour ses grandes comédies ; il a vu dans le roi dont il flattait les passions ; il a vu, hélas ! […] Remarquez l’immoralité de rendre Dieu créateur responsable des excès de nos passions. […] IV, S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident ; chap.

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