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165. (1884) Tartuffe pp. 2-78

On sent d’ailleurs que le prince les a fort aimés, ces spectacles qu’il condamne, et, pour tout dire, aimés sans grand discernement ; car il affirme que l’amour, avec toutes ses langueurs, ses passions et ses délicatesses, est tout ce qu’on cherche dans les tragédies ; qu’on n’écoute pas le reste ; que dans le Cid, le récit de la bataille est fort ennuyeux ; que dans Cinna on n’admire pas la clémence d’Auguste, mais les tendres choses que Cinna dit à Émilie, etc., etc. […] Ils fermaient quinze jours à la Passion, pour suivre assidûment les sermons et entendre Bourdaloue. […] Elmire n’a pas d’amour sans doute, son mari pourrait être son père, mais elle a pour lui une amitié loyale, pleine de ménagements et de bonne grâce ; point de passion, point de froideur non plus.

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