Son père, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, il y alla remplir les fonctions de sa charge, qu’il a depuis exercée jusqu’à sa mort ; mais à son retour à Paris, cette passion pour le théâtre qui l’avait porté à faire ses études se réveilla plus vivement que jamais. […] « Semblable au peintre habile, qui, toujours attentif à remarquer dans les expressions extérieures des passions, les mouvements et les attitudes qui les caractérisent, rapporte à son art toutes ses observations. […] « Tircis et Philèned, amants de ces deux bergères, les abordent, pour les entretenir de leur passion, et font avec elles une scène en musique, etc. […] Si l’on regarde la musique, il n’y a rien qui n’exprime parfaitement toutes les passions, et qui ne ravisse l’esprit des auditeurs. […] La violence de sa passion, la disette d’argent où il se trouve, le désespoir où le jette l’usure horrible de son père, et dont il supporte tout le désavantage, et son âge enfin, le font sortir du caractère de soumission et de respect qu’il avait si bien annoncé au commencement de la pièce.