/ 223
143. (1802) Études sur Molière pp. -355

Bret a imprimé que la pièce italienne n’avait servi à l’ouvrage de Molière que « comme quelques parties de l’échafaudage « d’un maçon peuvent servir à celui d’un habile architecte. » Après avoir lu la pièce de Molière, nous voilà convaincus que notre architecte ne s’est pas « borné à se servir de quelques parties de l’échafaudage du maçon italien. » Les deux édifices ont le même plan, le même fondement, les mêmes matériaux, la même distribution, à peu près. […] La scène de Pancrace et de Sganarelle est en partie imitée d’une autre scène, que les comédiens italiens font entrer dans tous leurs canevas. […] Ce petit nombre de remarques nous dispense de nous étendre sur le mérite de la pièce et de ses différentes parties ; il est d’ailleurs bien embarrassant de juger un auteur sur des ouvrages plus commandés par les événements ou des ordres supérieurs que par son génie. […] Cher parterre, lorsque des comédiens suppriment dans L’Avare une partie de l’exposition, pourquoi applaudissez-vous ? […] La critique à laquelle je viens de répondre est de Bussi Rabutin, et Bret convient qu’il partage son opinion en partie ; c’est au lecteur à prononcer.

/ 223