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152. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

C’est un cri, comme ses autres pièces, parti du fond de ses entrailles. […] Mais à la journée des mousquetaires, sa poltronnerie le frappa, et il vit où était le comique en cet homme ; il comprit dès lors tout le parti qu’il pouvait en tirer. […] Jamais homme, dit Lagrange, n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du théâtre : « Il n’était pas seulement inimitable dans la manière dont il soutenait les caractères de ses comédies, mais il leur donnait encore un agrément tout particulier par la justesse qui accompagnait le jeu des acteurs ; un coup d’œil, un pas, un geste, tout y était observé avec une exactitude qui avait été inconnue jusque-là sur les théâtres de Paris. » Que devait-être une troupe de. comédiens, habiles d’ailleurs, dirigée par un tel chef, qui savait si bien faire valoir leurs moindres qualités, et qui tirait parti de leurs défauts mômes ?

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