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92. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Comme elle mesure alors ses paroles aux caractères ! […] Lorsque les paroles sont aussi claires, et aussi franches, lorsqu’elles ont un tel accent, nul n’est autorisé à n’y voir qu’une ruse, ou une perfidie. […] Ajoutons que son tort est de s’en tenir aux paroles. […] Pour être cru sur parole, il lui suffira des artifices qui réussissent à Éraste auprès de M. de Pourceaugnac148. […] Nulle d’ailleurs ne saurait être plus accommodante, si j’en juge par la façon dont elle dégage ses prétendants supposés de la parole qu’ils ne lui ont jamais donnée : douces illusions qui suffisent à son bonheur !

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