Et si lui-même, il n’y a que quelques moments, détestoit cette défense, & juroit de ne plus s’en servir, ne dois-je pas être irritée lorsqu’il l’emploie de nouveau, & qu’il me manque ainsi de parole ? […] Si vous voulez vous contenter de mon serment, pour seule preuve de mon innocence, je suis prête à accomplir la parole que je vous ai donnée de devenir votre épouse. […] Je ne puis croire que vous ayez le moindre sentiment d’estime pour moi, si vous ne m’en donnez aujourd’hui une preuve, en me jugeant digne de devenir votre épouse, en me croyant vertueuse sur ma parole, malgré les apparences qui déposent contre moi.