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177. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

La présence de Jean Poquelin et de André Boudet aux deux cérémonies prouve d’abord que l’union projetée ne rencontra pas, dans la famille du poète, les résistances dont on a parlé, ou, s’il y eut des difficultés, qu’elles n’empêchèrent pas un accord final. […] Leurs regards ne sont jamais dissipés ; leurs yeux ne parcourent pas les loges ; ils savent que leur salle est remplie, mais ils parlent et agissent comme s’ils ne voyaient que ceux qui ont part à leur rôle et à leur action. »Ainsi qu’Armande, La Grange excelle à composer ses costumes, il les porte avec la même élégance. […] L’auteur de la Fameuse Comédienne n’en parle pas : cela dérangerait sa thèse. […] Devenu l’ami de Molière, il offrit à sa jeune femme une admiration platonique, et il paraît bien qu’il exprimait ses propres sentimens pour Mlle Molière lorsque, dans Psyché, il faisait parler à l’Amour le langage délicieusement précieux qui est dans toutes les mémoires. […] J’ai assez parlé du personnage pour qu’il ne soit pas utile de le présenter à nouveau.

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