Le chagrin des vieux jours ne peut aigrir mon ame Contre les doux transports de l’amoureuse flamme : Et bien que mon sort touche à ses derniers soleils, Je dirai que l’amour sied bien à vos pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage, De la beauté d’une ame est un vrai témoignage ; Et qu’il est mal-aisé que, sans être amoureux, Un jeune Prince soit & grand & généreux.