Lorsque Le Cid parut, Julie avait vingt-neuf ans. […] Tous ces chefs-d’œuvre parurent en dix ans. […] Ici il suffit d’observer qu’il y eut à la cour d’Anne d’Autriche plus de galanterie que de bel esprit, et plus d’intrigues d’amour que d’intrigues littéraires ; et enfin qu’à l’époque dont nous parions, la galanterie des Amadis, qu’on appela très improprement chevaleresque, était fort en désarroi depuis le Don Quichotte qui avait paru au commencement du siècle. […] J’observe, en finissant ce chapitre, que vers la fin de la période dont il traite (en 1637) parut le premier ouvrage de Descartes, celui qui l’ait son plus incontestable titre de gloire ; je parle de son Discours sur la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences.