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38. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Elle entretenait surtout un grand nombre de correspondances ; et ses lettres, qu’on montrait en divers lieux, ressemblaient trop aux pages d’un livre écrit sans naturel, sans grâce et sans facilité. […] Mais il a été prouvé plus d’une fois, dans le cours de la présente édition, qu’ils s’étaient permis d’altérer plus ou moins gravement le texte de leur auteur, constaté par des éditions faites sous ses yeux (voyez tome Ier, page 98, note 13). […] VIII, page 372, note 14) une portion de scène qui se trouve dans l’édition originale de la pièce, imprimée du vivant de Molière, par la seule raison peut-être qu’elle est répétée littéralement dans Le Malade imaginaire, n’ont-ils pas pu introduire, dans le texte de cette dernière comédie, des altérations plus ou moins considérables, soit de leur propre fait, soit d’après ces changements que les comédiens se permettent souvent à la scène, surtout lorsque l’auteur n’est plus là pour s’y opposer ? […] Ces variantes, qui consistent principalement en deux scènes et en un acte entier, seront, à cause de leur étendue, rejetées à la fin de la pièce, au lieu d’être, suivant la coutume, portées au bas des pages, où je continuerai de mettre celles qui n’offriront que des différences peu importantes. […] Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages, Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin, n’estime point son roi, Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi.

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