/ 137
19. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

— La charge lui vient de son père, qui était en outre tapissier. — Et ce père l’a laissé jeter dans le théâtre ! […] Arnolphe est un ami de son père, à qui ce père le recommande en attendant qu’il arrive lui-même, écrit-il, pour un fait important qu’il n’explique point. […] Il veut que ce père marie promptement Horace : le père y donne les mains, mais c’est à Agnès qu’il le marie ; et Agnès, par un de ces coups du ciel qui se produisent toujours à la fin d’un cinquième acte, se trouve aussi avoir un père, qui la revendique, toujours pour la donner à Horace, et qui paiera Arnolphe, qui pis est… Sous cette pluie de camouflets célestes, notre homme n’en peut plus, il ne trouve rien à dire, il s’en va, comme un homme assommé, avec un « Ouf !  […] Mais cette vengeance parut trop lénitive à Montfleury le père, ce gros homme entripaillé, qui faisait le fier, au dire de Cyrano de Bergerac, parce qu’on ne pouvait pas le bâtonner tout entier en un jour.

/ 137