Les bons pères qui ont élevé Corneille et (bienfait inestimable) Voltaire, les bons pères aimaient le théâtre, composaient des pièces qu’ils faisaient jouer entre eux et, entre temps, permettaient aux enfants, leurs disciples, d’aller voir certains spectacles honnêtes, comme le brûlement des hérétiques en Grève, mais des hérétiques seulement. […] Loyal servit honnêtement le père. […] — il ne réfléchit pas au ridicule que l’aventure va jeter sur son père ; il n’y voit qu’une occasion de se débarrasser de Tartuffe ; il ne veut pas écouter Elmire, il est au comble de la joie ; il veut se satisfaire et régale son père de la nouvelle toute fraîche. […] Orgon était le meilleur des pères. […] Le Révérend Père tue le père.