Aurora adresse des douceurs à ce portrait, l’ouvre enfin, & voit avec surprise que c’est celui d’Arlequin. La sœur cadette paroît, surprend son aînée un portrait à la main, & comme elle aime aussi Celio en secret, elle lui reproche son attachement pour l’original dont elle tient la copie : Aurora lui jure le contraire, &, pour le lui prouver, lui abandonne cette miniature qui cause sa jalousie : la sœur cadette l’accepte avec transport, l’ouvre bien vîte, & voit avec étonnement la figure d’Arlequin. […] Arlequin & Argentine ouvrent le second acte : l’un a envie de donner son portrait & n’ose l’offrir, l’autre brûle de l’avoir.