Nous avons remarqué dans le premier volume de cet ouvrage, Chapitre VII, de l’Exposition, que Térence étoit bien long dans le récit de son avant-scene, & qu’il avoit tort de faire une aussi longue confidence à un personnage qui n’avoit aucune part à l’action. […] Nous avons dit, si je ne me trompe, dans le premier volume de cet ouvrage, Chapitre des Dénouements, que celui de Térence étoit fait dès que Chrémès reconnoît Glycerion pour sa fille, & que les deux vieillards consentent à l’unir avec Pamphile. […] Nous nous contenterons de dire que Baron n’est exempt de blâme, ni comme traducteur, puisqu’il est beaucoup plus long que l’original, & bien moins élégant ; ni comme imitateur, puisque l’ouvrage imité perd en passant sur notre scene quelques beaux traits, y conserve des défauts, & sur-tout son air étranger. […] Je tâcherai d’imiter encore Térence, & je ne répondrai à mes envieux que ce qu’il répondit au calomniateur qui l’accusoit de ne prêter que son nom aux ouvrages des autres.