Bien que le théâtre doive être moral autant que possible, il ne faut pas oublier qu’il est avant tout un lieu de délassement, ainsi que Molière l’a indiqué dans la Critique de l’École des Femmes. […] Elle oublie la foi jurée à son fiancé, elle le voit battre par Don Juan sans prendre son parti, elle veut même que Pierrot soit bien aise de la voir devenir grande dame ; et comme celui-ci est outré de cette conduite, elle cherche à l’apaiser en le prenant par l’intérêt, en lui promettant de lui faire gagner quelque chose quand elle sera riche. […] Voilà ce que Molière n’a pas oublié de signaler comme corollaire de son chef-d’œuvre, si bien qu’il l’exprime dans les deux vers par lesquels il le termine.