/ 188
177. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Admettons qu’un ou deux traits du passage qu’on vient de lire soient grossis par maladresse, mais tenons l’ensemble pour exact ; et, de l’éloge de Mlle Poisson, retenons que la bonté naturelle de Molière faisait vite oublier ses accès de colère. […] Au penchant vers l’amour et le plaisir il joignait ces qualités affectueuses qui ne sont le privilège d’aucune philosophie, mais que l’on rencontre souvent, elles aussi, chez les épicuriens, car ils n’oublient pas de leur demander un charme aussi vif que celui de l’amour, et il leur manque, pour régler leurs attachemens ou modérer leurs regrets, l’esprit de sacrifice et l’espoir d’une vie future.

/ 188