N’oublions pas de signaler Le Cocu imaginaire comme une pièce remplie de gaîté, et dont le fond n’est pas dépourvu d’intérêt. […] Molière seul, en écrivant, avait le don de s’oublier lui-même, et de prendre, pour ainsi dire, une vie étrangère. […] « Il n’était ni trop gras, ni trop maigre ; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle ; il marchait gravement, avait l’air très sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts ; et les divers mouvements qu’il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique. » Il oubliait ses chagrins en s’occupant avec ardeur du théâtre : la mort le surprit au milieu d’un succès.