/ 188
113. (1910) Rousseau contre Molière

Oubliez-vous si tôt sa peine et ses services ? […] Ils songent toujours un peu à quelque gloire qui leur reviendra de ce qu’ils s’oublient, ce qui est encore une manière de ne se point oublier. […] Il pense que l’homme est mauvais et tout pénétré de préjugés contraires à la vertu ; et, armé de ces deux idées qu’il n’oublie que de concilier, il a, on est forcé de le confesser, réponse à tout. […] Elle devient ce qu’elle peut et, à ce moment-ci, Rousseau l’oublie complètement. […] Mais n’oublions pas que c’est le seul point de tous où Rousseau et Molière se soient rencontrés et qu’à tous les autres égards ils sont exactement aux antipodes.

/ 188