Ils avaient même offert à Molière double part toutes les fois que sa comédie serait jouée (en effet cette double part fut payée à Molière, qui savait si bien rendre cet argent-là aux Comédiens malheureux) ; cependant comment sortir de cet embarras immense, et par quels secours représenter cette comédie, ou plutôt cette provocation ardente à tous les doutes dont la vieille France, la France prudente et prévoyante de ce temps-là, ne voulait pas ? […] On eût offert cette scène à Molière, que Molière eût répondu : J’accepte ! […] Molière, le cœur brisé, lui offrait son pardon à ce prix ; il eût oublié tous ses crimes, si elle eût voulu l’aimer un peu, tout seul ; elle répondit comme Célimène : — Il ne me plaît pas, moi !