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172. (1910) Rousseau contre Molière

Alceste m’a touché, et ses récits encore M’offrent un vrai malheur, Monsieur, que je déplore. […] Alceste s’offre comme caution. […] Molière n’offre pas une trace de patriotisme ; on ne sait de quel pays il est que par la langue dans laquelle il écrit. […] Le bal, les festins, les jeux, même le théâtre ; tout ce qui, mal vu, fait le charme d’une imprudente jeunesse, peut être offert sans risque à des yeux sains. […] … Mais, avant de leur offrir ce tableau trompeur, les avez-vous bien préparées à le voir sans émotion… Les avez-vous bien armées contre les illusions de la vanité ?

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