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68. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Au lieu d’élever de vains griefs contre le cœur ou la raison de Molière, admirons donc la perfection morale d’un art toujours soucieux, ici comme ailleurs, de traiter les personnages suivant leurs œuvres. […] C’est donc à notre conscience et à notre prudence qu’il dénonce le malfaiteur ; et son œuvre a la vertu d’une garantie préventive contre des embûches qui menacent notre sécurité, notre honneur même. […] Mais, en y regardant de plus près, on est tenté de n’y voir qu’une reprise accommodée à des intentions différentes, c’est-à-dire à celles qui séparent un livre d’une œuvre dramatique, et une miniature d’une fresque. […] » Mais voilà l’œuvre d’Harpagon ! […] L’œuvre parut donc du vivant même de Molière.

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