Ses Œuvres galantes avaient eu un si prompt débit, et il n’y avait pas fort longtemps, qu’il avait fallu que la deuxième édition suivît de près la première ; et voilà que tout d’un coup il devient l’objet de la risée publique, et qu’il ne se peut jamais relever de cette funeste chute : le goût de la vieille Cour n’est pas un rempart bien ferme ; la république du bel esprit est comme la cour de Roboam, l’avis des jeunes conseillers est préféré à celui des vieux. […] Je ne parle point de ses Œuvres galantes, dont il y a plusieurs éditions. […] Despréaux lui apporta le propre sonnet de l’abbé Cotin, avec un madrigal du même auteur (l’une et l’autre pièce imprimées dans ses Œuvres galantes, tome II, p. 512, Paris, 1665), dont Molière sut bien faire son profit dans sa scène incomparable. » *.