Je conçois aisément que n’étant exécutée que par des personnages comme il faut, elle pourroit amuser davantage les personnes du beau monde, si ce que je viens d’en mettre sous les yeux du lecteur n’étoit pas préparé & mêlé avec des choses qui blessent la décence, ou les conventions de ce même beau monde si chatouilleux sur les bienséances. […] Quand d’Oronte aujourd’hui je n’aurois pas appris Combien d’amour pour moi vous vous sentez épris, Vous m’en avez tant dit, ce matin même encore, J’ai tant vu dans vos yeux que votre cœur m’adore, Que le mien de vos feux jamais ne doutera.