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149. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Elle est convaincue, cela saute aux yeux, qu’elle protège le Mariage, qu’elle le révèle et qu’elle le purifie!... […] A mes yeux, exactement ceci : Molière va vous apprendre, si vous ne le savez pas, que l’égoïsme a ses dangers, que le métier de geôlier domestique n’est pas tout rose et que l’ignorance ne vaut pas mieux que n’importe quel autre verrou. […] Dans le concert qui vous amuse, il n’y a pas une fausse note, ou pas une note juste, comme vous voudrez : partout où la terreur ne se tord pas de rire, la gaîté pleure à chaudes larmes; partout où la féerie n’ouvre pas son étal de maillots vivants, l’opérette adorée, Antigone de nos décrépitudes, lève la jambe (on dit aussi la gigue) à cent mètres au-dessus du Panthéon, sous l’œil attendri, mais toujours imposant de la Censure!

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