Paphetin chassa Beauval et obtint de l’archevêque de Lyon un ordre qui défendait à tous les curés de son diocèse de marier ces deux fous. […] Lorsque Boileau Despréaux écrivit sa fameuse épitre à Molière, où il le félicite sur sa facilité à trouver la rime, cette épitre ne s’adressait pas seulement à l’auteur dramatique ; elle s’adressait aussi au poète, auteur de chansons galantes que Lully mettait en musique, auteur de sonnets d’apparat que l’usage ordonnait d’offrir aux personnages éminents dont u fallait obtenir les bonnes grâces et réclamer la protection, auteur de poésies amoureuses que l’ancien amant de Madeleine Béjart, le mari d’Armande Grésinde, l’adorateur de la de Brie et de la Du Parc, n’était jamais en peine de mettre au service de ses sentiments ou de ses galanteries.