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165. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Il n’y a que le comédien médiocre qui soit excellent tous les jours, à toute heure, au moment venu, quand tout est bien mesuré, combiné, appris, ordonné dans sa tête ; il n’y a que celui-là qui retrouve, à l’heure dite, la voix, la pose et le geste qui lui ont réussi une première fois ; une glace ne montrerait pas les objets avec une plus édifiante précision. […] quel est donc cet objet fortuné ? […] Il nous semble même que le Moncade de Baron, ou le chevalier de d’Ancourt, seraient plus comiques si on nous les montrait enfin, amoureux pour leur propre compte, partagés entre leur amour et leur avarice, et traités par l’objet de leur passion, comme de vrais va-nu-pieds !

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