Ce volume commence par l’établissement d’une nouvelle troupe française, qui prit le titre de Comédiens de Mademoiselle *. […] Je n’entrerai point dans un plus long détail des beautés dont Molière a enrichi sa pièce ; beautés que la nouvelle de Boccace et la comédie de Vega ne pouvaient lui fournir, et que lui seul a pu imaginer. […] Riccoboni, a employé en partie la nouvelle de Boccace, et en partie la pièce espagnole de Lope de Vega ; et on pourrait dire que Molière a emprunté quelque chose de cette pièce de Dorimon. […] « [*]Jamais entreprise de théâtre ne fut si précipitée que celle-ci ; et c’est une chose, je crois, toute nouvelle qu’une comédie ait été conçue, faite, apprise et représentée en quinze jours. […] Indépendamment de ce ballet gaillard et mignon, Molière ajouta une nouvelle scène à sa comédie, qui est celle du chasseur, dont le roi lui avait donné l’idée1.