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17. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

comparez ce chapitre tout nouveau du mérite personnel, avec le même chapitre des mœurs et des caractères de ce siècle ! […] où brillait un empire, a surgi un royaume ; où le royaume était florissant, éclate une république, et comptez que de grandeurs nouvelles, que de grandeurs déchues ! […] Elle était restée en son déclin même, la toute-puissance des maîtres anciens ; elle était la défense et la protection d’un tas de poètes nouveaux qu’elle avait vus enfants, et qui venaient abriter, à cette ombre charmante et féconde, les dernières trahisons de leur esprit. […] on était tenté de l’applaudir ; elle voulait être au courant de toutes choses, car elle s’occupait tout à la fois de sa fortune et du drame nouveau. — Où en sont mes terrains des Champs-Élysées ? […] Ainsi mademoiselle Mars était une de nos forces, ainsi elle qui était un texte inépuisable à toutes sortes de beaux et faciles discours qui donnaient à la critique de ce temps-ci un aspect tout nouveau, une forme inattendue, une grâce inespérée. — Elle a fait, mademoiselle Mars, de la critique une force bienveillante ; elle a appris à la critique le dévouement et la louange ; elle a donné à la critique cet accent nouveau et qui lui va si bien, l’accent même de la sympathie et du respect !

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