Qu’en 1646 ou 1647, Molière fut mandé à Bordeaux par le duc d’Épernon, Bernard de Nogaret, gouverneur de Guyenne, qui aimait passionnément le théâtre et accueillit la troupe avec une grande bienveillance (Notes manuscrites de Nicolas de Tralage) ; Que, vers le même temps, Molière, « faisant ses premières armes » à Toulouse, y connut Pierre Goudouly ; à quoi la critique a objecté que 1646 est une coquille d’imprimerie, qu’il faut renverser le dernier 6 et lire 1649 ; et qu’en effet Molière était à Toulouse le 16 mai 1649 (date à laquelle Goudouly était retiré au cloître des Carmes et proche de sa fin, étant mort quatre mois après). […] Le travail analogue, qu’avait esquissé Beffara d’après les notes de M. […] Du reste nous n’en sommes pas réduits là-dessus aux conjectures ; le témoignage explicite que je vais alléguer me conduit enfin à l’objet principal de la présente note, qui est le tableau de la Comédie française. […] Je ne saurais, simple journaliste, épuiser dans cette courte note ce qu’un érudit de renom exposera dans tout un volume.