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19. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

Il y avoit autrefois à Atezzo un homme riche, nommé Tofan, qui avoit épousé une belle jeune fille, nommée Gitte. […] Henry Berlinguier, riche marchand de Florence, eut envie de s’anoblir par le mariage, comme c’est assez l’ordinaire parmi les gens de cette profession : il épousa une fille de qualité, nommée Simone, qui n’étoit nullement son fait. Comme les marchands font de fréquentes absences, la belle, qui se trouvoit souvent veuve, se rendit amoureuse d’un jeune Cavalier nommé Robert, qui lui avoit fait long-temps la cour.

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