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18. (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302

Bernardin, se contente d’écrire1 ‌ : « L’enlèvement par les corsaires ne semblait pas comme aujourd’hui une intrigue démodée, empruntée à la comédie antique ; en se servant de ce procédé commode pour dénouer le Parasite et l’Avare, Tristan et Molière employaient un moyen dramatique qui était encore de leur temps fondé sur la réalité des choses ; écoutons plutôt Mascarille dans l’Étourdi (IV, 1) : C’est qu’en fait d’aventure il est très ordinaire De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, Puis être à leur famille à point nommé rendus, Après quinze ou vingt ans qu’on les a crus perdus ; Pour moi, j’ai déjà vu cent contes de la sorte. […] On voit combien Alcidor, pris sur mer par quelque Turc corsaire, est à point nommé rendu à sa famille après vingt ans qu’on l’a cru perdu. […] Alcidor revenait à point nommé pour assurer le mariage des deux amants : ainsi vont faire la femme et le fils de Trufaldin, bien qu’ils n’aient point, comme Alcidor, été retenus en Turquie.

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