Ainsi Descartes, Corneille, Pascal, trois noms qui suffiraient à la gloire d’une nation, sont antérieurs au règne de Louis XIV. […] Cet inventaire, déjà bien long, des écrivains illustres que l’on rapporte au règne de Louis XIV serait incomplet, si l’on n’y joignait deux noms, moins éclatans sans doute que ceux de Fénelon et de Racine, mais qui appartiennent à la même époque, et qu’il est impossible d’oublier : La Bruyère et Boileau. […] Parmi les pensionnaires de Richelieu et de Mazarin se trouvent deux noms qui eussent peut-être été moins favorisés sous Louis XIV : Descartes et Campanella. […] Vingt-deux écrivains sur cette liste, qui contient une trentaine de noms, y sont mieux rentés que Molière, et parmi eux figurent Cotin, Cassagne et les autres victimes de Boileau, sans parler de noms plus inconnus encore, qui n’ont pas même conservé l’illustration du ridicule.