Ceci fait, j’aurais suivi l’enfant dans sa seconde entreprise ; de L’École des femmes, je passais à L’Épreuve nouvelle, de Molière à Marivaux, et j’aurais fait remarquer à la jeune débutante que parfois elle manque de naturel ; que rien ne vaut à son âge la naïveté toute pure ; que son regard est assez beau pour ne pas lui infliger tant de tourments, qu’il est bon de ne pas mettre trop d’esprit dans les vers de Molière, non plus que dans la prose de Marivaux ; enfin, j’aurais proclamé le succès de cette belle personne, l’élève bien-aimée de mademoiselle Mars ; et naturellement, à propos des bienveillantes et sages leçons que la jeune fille a reçues de ce grand maître dans l’art de la comédie, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’École des femmes : Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école.