La scene de Moliere est plus favorable pour l’acteur, parcequ’en lui donnant lieu de contrefaire plusieurs voix, elle lui fournit l’occasion d’imiter l’accent de plusieurs nations ; mais elle est moins naturelle que l’italienne. […] Je t’avoue que cet abord me fait trembler par avance, & j’ai une timidité naturelle que je ne saurois vaincre. […] Alors la piece de Térence devoit présenter aux Romains une fable aussi naturelle que celle de Moliere dut le paroître peu dans sa nouveauté.