La diversité de caractères dont cette Pièce est remplie, et la nature que l’on y voyait peinte avec des traits si vifs, enlevaient tous les applaudissements du Public. […] Un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué. […] Chapelle accepta le défi : Mais lorsqu’il apporta son ouvrage à Molière, celui-ci après la première lecture le rendit à Chapelle ; il n’y avait aucun goût de théâtre ; rien n’y était dans la nature ; c’était plutôt un recueil de bons mots sans place, que des scènes suivies. […] Molière travaillait toujours d’après la nature, pour travailler plus sûrement. […] L’habile homme voulait qu’un Auteur comme Molière conduisît son sujet, et remplît noblement en suivant la nature, le caractère qu’il avait choisi à l’exemple de Térence.