/ 211
14. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Et si Molière a réellement emprunté quelques traits à ce type, sachons lui gré de ne pas l’avoir copié d’après nature, et d’avoir écarté scrupuleusement de son art la licence de la satire. […] Le poète comique puise .ses inspirations à deux sources différentes : l’une, la société qui l’entoure, avec ses ridicules et ses vices particuliers ; l’autre, le fond invariable -de la nature humaine. […] De l’heureuse alliance de ces deux éléments naît cet ensemble de vérité idéale et de vérité de nature qui constitue la perfection de l’art dramatique. […] O nature! […] « Une scène de Molière n’est pas un commentaire sur la nature, »c’est la nature même.

/ 211