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130. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

La nature, par le contraste même des caractères, semblait avoir tout disposé pour la lui faire mieux subir. […] Molière déclare dans une préface que : « La philosophie nous a été donnée pour porter nos esprits à la connaissance d’un Dieu par la contemplation des merveilles de la nature (49). » Et la démonstration qu’il met dans la bouche de Sganarelle est presque copiée du Syntagma de Gassendi (50). […] « Je doute (dit Molière lui-même à propos des exigences excessives de quelques dévots), je doute qu’une si grande perfection soit dans les forces de la nature humaine, et je ne sais s’il n’est pas mieux de travailler à rectifier et adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement (52). » Voilà le texte : le commentaire est dans ses pièces.

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