« [*]Cette pièce n’est point indigne de son auteur : elle est partie à l’antique, puisque c’est un valet qui met la scène en mouvement, et partie dans le goût espagnol, par la multiplicité des incidents qui naissent l’un après l’autre, sans que l’un naisse de l’autre nécessairement. […] Cette vérité, soutenue par un fond de plaisanterie gaie, et d’une sorte d’intérêt né du sujet, attira un grand nombre de spectateurs. » « * Le Cocu imaginaire fut joué quarante fois de suite, quoique dans l’été, et pendant que le mariage du roi retenait toute la Cour hors de Paris. » Le lecteur ne sera peut-être pas fâché de trouver ici de quelle façon Grimarest rend compte de cette pièce.