Je le crois grand poète, parce que j’apprends qu’on récitait ses vers après sa mort, et qu’on l’avait laissé mourir de faim pendant sa vie; mais je crois qu’en fait de vérités, il y a peu à gagner avec lui. […] Il ne faut pourtant pas croire, comme on l’a rapporté dans vingt endroits, qu’il en mourut de chagrin : si le chagrin le tua, ce fut un peu tard ; il mourut à quatre-vingt-cinq ans. […] Il était adoré de ses camarades, quoiqu’il leur fît du bien ; et il mourut presque sur le théâtre, pour n’avoir pas voulu leur faire perdre le profit d’une représentation.