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152. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

  Quand Armande fait fi du mariage, se plaint de ce qu’il offre de dégoûtant, de la sale vue sur laquelle il traîne la pensée, et qui fait frissonner, quand elle demande à sa sœur comment elle peut résoudre son cœur aux suites de ce mot, c’est la nature, c’est la raison, c’est la morale qui répond par la gracieuse bouche d’Henriette : Les suites de. ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari, des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là, si j’en puis raisonner, Qui blesse la pensée et fasse frissonner506. […] Pour tout résumer en trois mots, le lien honnête et doux de Molière, c’est le mariage fait par amour, nature et raison : rare alliance sans laquelle il ne peut absolument être heureux.

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