Mais leur critique, généralement littéraire, ne donne point en somme ce que l’on cherche ici, une opinion juste et définitive sur la morale de Molière. […] C’est cette morale-là qu’il importe de connaître et de juger, parce qu’elle n’est pas une opinion personnelle, mais une action universelle. […] On veut aller plutôt à la pratique qu’à l’érudition, et essayer de présenter nettement les considérations naturelles qu’inspire une étude morale de Molière. […] Cette perfection morale, par cela même qu’elle est perfection, n’est proposée qu’à un très-petit nombre. […] La morale est belle en théorie, mais pénible en action.