Ils disaient que l’art était perdu, que c’en était fait du goût public ; les marionnettes outrageaient (c’est l’usage) la morale et le bon sens. […] » Au même instant l’idée vient au jeune homme de prendre l’habit de l’esclave ; et voyez l’ingénieux retour du poète comique, ce déguisement si peu moral se fait au nom de la morale. […] Socrate est mort, non pas pour avoir supporté cette insulte d’une heure, non pas pour avoir enseigné aux païens la Providence divine, l’immortalité de l’âme, les espérances de la vie à venir ; il est mort pour avoir parlé à cette république, qui se mourait sous l’ironie et le blasphème, des saintes lois de la morale éternelle. […] Derville entreprend la conquête de madame Franval, la femme d’un sien ami, mais sa conquête morale. […] Elle en voit tant que sa belle-mère, qui est une assez bonne diablesse de mère, qui sait au juste la valeur morale de monsieur son fils, et qui surtout est une grande logicienne, se dit à elle-même : Adèle est vertueuse et pure au fond de l’âme ; Surveillez-la pourtant, car enfin elle est femme.