La comédie d’imagination, celle qui ne se propose pas d’autre but que d’égayer les hommes et de les transporter dans les régions de la fantaisie; la comédie satirique, celle qui fronde les abus des gouvernements et des sociétés, et ne s’adresse qu’à des intérêts éphémères ; enfin la comédie de l’humanité, si nous pouvons nous exprimer ainsi, celle qui reproduit les caractères et s’occupe du perfectionnement des mœurs, d’après le sentiment moral déposé au fond de nos consciences par une invisible et suprême autorité. […] N’était-il pas lui-même un exemple frappant du pouvoir moral de la capacité, lui qui, fils d’un tapissier, vivait dans l’intimité du monarque le plus orgueilleux et le plus absolu de la terre.