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2. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Il faut se demander d’abord quels étaient les sentiments moraux de Molière, ce qu’il pensait lui-même du vice, de la vertu, du devoir. […] D’où il résulte qu’un théâtre parfaitement moral serait celui qui ne passionnerait jamais que pour le bien, comme un théâtre immoral est celui qui passionne pour le mal. […] De même, on doit la louer d’interdire à ses fidèles une profession évidemment dangereuse au point de vue moral. […] Vouloir que les divertissements soient essentiellement instructifs et moraux est une utopie : c’est leur ôter le caractère même de divertissements. […] Il pense à tout ce qu’une scène habile, sans prétention à l’enseignement moral, mais du moins sans immoralité, peut offrir d’utilité pour la société.

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